VEFA : Les malfaçons, que faire ?
VEFA : Les , malfaçons que faire ?
L’achat d’un logement sur plan ou neuf n’exclut pas les risques de malfaçons et de vices cachés. Une assistance VEFA par des experts en bâtiment est primordiale pour vous éviter de recevoir un bien non conforme.
Nos experts en bâtiment sont là pour vous accompagner lors des différentes visites.
Qu’est ce qu’une malfaçon de construction ?
Une malfaçon de construction peut être définie comme un défaut ou une imperfection d’une construction résultant d’une mauvaise conception de l’ouvrage et/ou d’une mauvaise exécution des travaux. On parle également de « désordres ».
Quant au défaut de conformité, il est caractérisé comme tel lorsque le logement livré n’est pas en tous points conforme au contrat de vente et à la notice descriptive annexée (surface, qualités techniques des différents éléments…).
Il est à noter que la notion de garantie des vices cachés n’existe pas dans le cadre d’un achat en VEFA.
Quelles sont les différentes garanties ?
Les constructeurs sont responsables envers le maître de l’ouvrage, c’est-à-dire son propriétaire, des malfaçons affectant les travaux qu’ils ont réalisés.
Tout d’abord, les désordres ou malfaçons de construction qui apparaissent pendant l’année qui suit la livraison relèvent de la garantie de parfait achèvement à laquelle les constructeurs sont tenus.
Cette garantie couvre la réparation des réserves signalées par l’acquéreur :
Soit dans le procès-verbal de livraison,
Soit par lettre recommandée avec demande d’avis de réception dans l’année suivant la livraison.
Précision : cette garantie ne s’étend pas aux travaux nécessaires pour remédier aux effets de l’usure normale ou de l’usage.
La garantie biennale (2 ans) ou de bon fonctionnement (article 1792-3 du Code civil) couvre quant à elle les désordres affectant les équipements dissociables de l’ouvrage (interphone, ballon d’eau chaude, chaudière, climatiseur, système de sonorisation, plafond suspendu, moquette, plomberie, etc.).
La garantie décennale (10 ans) – les constructeurs sont présumés responsables de l’ensemble des désordres, même résultant d’un vice du sol ou affectent des éléments d’équipement faisant indissociablement corps à l’ouvrage (comme par exemple les canalisations, cheminées, escaliers…), qui :
compromettent la solidité de l’ouvrage,
ou le rendent impropre à sa destination (inhabitable, s’il s’agit d’un logement par exemple).