Expertise du gros œuvre en construction
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Expertise du gros œuvre : la clé pour bâtir sur des bases solides

Dans tout projet de construction, le gros œuvre représente la colonne vertébrale du bâtiment. Ce sont les travaux qui donnent forme, solidité et stabilité à la structure : fondations, murs porteurs, planchers, charpente, toiture… Bref, tout ce qui garantit que votre maison « tienne debout » sur le long terme.

Or, ces étapes sont aussi les plus sensibles, les plus techniques… et parfois les plus sujettes à malfaçons. Un défaut de fondation mal dimensionnée, un vide sanitaire mal ventilé ou un mur porteur mal aligné peuvent avoir des conséquences graves : fissures, affaissement, humidité chronique, sinistres structurels.

C’est pourquoi il est essentiel, que vous construisiez sous contrat CCMI ou en marché privé, de surveiller rigoureusement les travaux de gros œuvre. Et pour cela, rien ne vaut le regard neutre et technique d’un expert en construction, capable d’identifier les non-conformités dès les premières phases du chantier.

Dans cet article complet, découvrez :

  • Ce que recouvre réellement le gros œuvre dans le bâtiment,

  • Quelles sont les étapes clés à surveiller,

  • Pourquoi et quand faire appel à un expert indépendant,

  • Le rôle des études de sol (G1, G2 AVP, G2 PRO…) dans la réussite de votre chantier,

  • Et comment sécuriser durablement votre projet grâce à une expertise gros œuvre professionnelle.

Qu’est-ce que le gros œuvre dans le bâtiment ? Définition et périmètre

Le gros œuvre désigne l’ensemble des travaux qui participent directement à la structure, à la stabilité et à la solidité d’un bâtiment. Il constitue la première phase d’un chantier de construction, avant le second œuvre (isolation, cloisonnement, finitions, etc.).

En d’autres termes, c’est tout ce qui permet au bâtiment de « tenir debout » et de résister aux charges, aux intempéries, au temps, et aux efforts mécaniques.

Les travaux de gros œuvre comprennent :

  • Le terrassement : préparation et nivellement du terrain,

  • Les fondations : l’ancrage de la structure dans le sol,

  • Le soubassement : hérisson, vide sanitaire ou sous-sol,

  • L’assainissement : gestion des eaux usées (tout-à-l’égout ou autonome),

  • Le dallage : dalle pleine, sur vide sanitaire ou sur sous-sol,

  • L’élévation des murs porteurs : en parpaing, brique, béton, etc.

  • Les planchers porteurs : hourdis, dalle béton armé, poutrelles,

  • La charpente : industrielle ou traditionnelle,

  • La couverture : toiture, étanchéité, tuiles, ardoises, etc.

  • Les menuiseries extérieures : portes et fenêtres posées en façade.

💡 Tout défaut ou malfaçon dans le gros œuvre peut entraîner des désordres graves : fissures, tassements différentiels, humidité, rupture d’éléments porteurs…

La différence entre gros œuvre et second œuvre

Le second œuvre intervient après le gros œuvre, et concerne :

  • L’isolation thermique et phonique,

  • La pose de cloisons intérieures,

  • Les réseaux électriques et de plomberie,

  • Les revêtements de sol, murs, plafonds,

  • Les équipements de confort (chauffage, ventilation…).

Contrairement au gros œuvre, ces travaux ne participent ni à la solidité, ni à la résistance structurelle du bâtiment.

Les grandes étapes du gros œuvre : de la terre au toit

Le gros œuvre suit une chronologie bien définie, dont chaque étape joue un rôle capital dans la stabilité, la durabilité et la conformité technique de la construction. Chacune d’elles mérite une attention particulière, car une erreur à ce stade peut compromettre l’ensemble du projet.

1. Le terrassement : préparer le terrain

Le terrassement est la toute première opération. Il consiste à adapter le sol à la future construction :

  • Déblai, remblai, nivellement,

  • Création des accès,

  • Mise en place de canalisations provisoires,

  • Gestion de l’évacuation des eaux pluviales.

👉 C’est également à cette étape que sont identifiées les premières contraintes liées au relief, à la nature du sol ou à sa portance.

2. L’étude de sol : une base indispensable pour bien fonder

Avant même de poser les fondations, il est fortement recommandé (et parfois obligatoire) de faire réaliser une étude géotechnique :

  • G1 : étude préalable (renseignements généraux sur le terrain),

  • G2 AVP : étude d’avant-projet, permet de définir le type de fondations nécessaires,

  • G2 PRO : étude de projet approfondie, intégrée au plan d’exécution.

Ces études sont réalisées par un bureau géotechnique indépendant et permettent de :

  • Détecter les zones à risque : argiles gonflantes, remblais, sources, cavités…

  • Adapter le type de fondations en conséquence,

  • Éviter les fissures, affaissements ou sinistres structurels futurs.

💡 Trop de malfaçons en gros œuvre proviennent d’une absence ou mauvaise interprétation de l’étude de sol.

3. Les fondations : l’assise de toute la construction

Les fondations permettent de repartir les charges du bâtiment vers le sol. Selon le terrain et la nature du projet, elles peuvent être :

  • Superficielles : semelles filantes, radier,

  • Semi-profondes : puits ou semelles isolées,

  • Profonde : micropieux, pieux forés.

Un bon dimensionnement est essentiel pour éviter :

  • Tassements différentiels,

  • Instabilité,

  • Apparition de fissures structurelles dans les mois suivant la construction.

🛑 Une fondation mal réalisée est l’un des défauts les plus graves en construction neuve.

4. Le soubassement et le dalle

Le soubassement est la partie située entre les fondations et le plancher bas de la maison. Il peut prendre la forme de :

  • Hérisson (remblai compacté),

  • Vide sanitaire (espace d’aération entre le sol et la dalle),

  • Sous-sol (pièce habitable ou technique).

Il est ensuite recouvert d’une dalle en béton armé. Ce plancher bas doit garantir une parfaite étanchéité à l’eau et à l’air, tout en supportant les charges des futurs aménagements.

5. L’assainissement

En parallèle du soubassement, on installe les réseaux d’évacuation :

  • Tout-à-l’égout, si le terrain est raccordé à un réseau collectif,

  • Ou assainissement individuel (fosse toutes eaux, micro-station…), soumis à validation du SPANC.

👉 Une erreur ici peut causer des remontées d’odeurs, des bouchons ou un refus de conformité à la livraison.

6. L’élévation des murs porteurs

La structure verticale du bâtiment repose sur les murs porteurs, réalisés en :

  • Parpaing béton (le plus courant),

  • Brique (thermique et performante),

  • Béton cellulaire, bois massif, pierre…

Ces murs assurent la répartition des charges, mais aussi l’isolation thermique de base. Tout défaut de niveau, de pose ou d’alignement peut créer :

  • Des ponts thermiques,

  • Des fissures verticales ou en escalier,

  • Une fragilisation du plancher haut.

7. Les planchers intermédiaires

Entre les niveaux, les planchers sont coulés ou posés avec :

  • Poutrelles-hourdis,

  • Dalles pleines,

  • Panneaux préfabriqués.

Ils doivent être parfaitement ancrés, conformes aux normes de charge et d’isolation, et intégrés aux murs porteurs sans rupture structurelle.

8. La charpente et la toiture

La charpente est posée sur les murs porteurs. Elle peut être :

  • Traditionnelle (en bois massif, sur mesure),

  • Ou industrielle (à fermettes).

Elle supporte ensuite la couverture (tuiles, ardoises, zinc…), assurant l’étanchéité à l’eau et à l’air. Un défaut ici peut entraîner des infiltrations invisibles, difficiles à réparer une fois le chantier terminé.

Pourquoi faire expertiser les travaux de gros œuvre ?

Faire construire une maison est un projet ambitieux… mais aussi complexe. Le gros œuvre représente la phase la plus technique et la plus structurante du chantier. Malheureusement, c’est aussi à ce stade que se concentrent la majorité des malfaçons graves, souvent invisibles pour un œil non averti.

C’est pourquoi il est fortement recommandé de faire expertiser les travaux de gros œuvre par un professionnel indépendant, à des étapes stratégiques du chantier.

Le gros œuvre : là où tout se joue

Une erreur au niveau :

  • Des fondations (mauvais dimensionnement, ferraillage non conforme…),

  • Du soubassement (vide sanitaire mal ventilé, hérisson compacté à la hâte…),

  • De l’élévation des murs (hors aplomb, linteaux mal posés, défaut d’alignement…),

  • De la charpente (ancrage non conforme, contreventement insuffisant…),

… peut entraîner des conséquences irréversibles : fissures, affaissements, infiltrations, perte de valeur, voire danger pour l’occupant.

Et dans la majorité des cas, ces défauts ne sont pas visibles une fois les finitions posées.

Un expert bâtiment : votre garantie de conformité

Un expert en construction intervient pour :

  • Vérifier la bonne exécution des étapes du gros œuvre, sur la base des normes DTU, Eurocodes et plans contractuels,

  • Détecter les malfaçons dès leur apparition,

  • Photographier et documenter les non-conformités,

  • Rédiger des rapports techniques clairs et opposables,

  • Vous aider à exiger les reprises nécessaires auprès du constructeur ou des entreprises.

💡 Il agit en tiers indépendant, n’est lié ni au constructeur ni aux artisans, et défend uniquement vos intérêts.

Anticiper, c’est éviter les litiges

Faire expertiser le gros œuvre, c’est :

  • Éviter de devoir démonter ou réparer une fois les travaux terminés (souvent impossible),

  • Préserver la valeur de votre maison,

  • Et gagner en sérénité sur la suite du chantier.

L’idéal est de programmer des visites d’expertise à chaque étape clé : fondations, dalle, murs, toiture. Chaque défaut détecté à temps peut faire économiser plusieurs milliers d’euros à long terme.

À quel moment faire intervenir un expert gros œuvre ?

L’intervention d’un expert bâtiment ne se limite pas à la réception finale. Dans le cadre du gros œuvre, il est stratégiquement bien plus efficace d’intervenir en amont, au moment où les défauts sont encore accessibles, visibles et corrigibles.

H3 Dès l’étude de sol ou la préparation du chantier

Un expert peut être mobilisé avant même le premier coup de pelle, pour :

  • Vérifier le contenu et la qualité de l’étude de sol (G1, G2 AVP…),

  • Contrôler la compatibilité entre les recommandations géotechniques et les solutions retenues par le constructeur,

  • S’assurer que les fondations sont adaptées aux caractéristiques du terrain.

💡 Trop de chantiers débutent sur la base d’études incomplètes ou mal interprétées, ce qui peut mener à des désordres majeurs quelques mois plus tard.

Pendant les grandes phases du gros œuvre

Voici les moments stratégiques où une expertise peut être menée :

  • Avant le coulage des fondations : pour valider le ferraillage, le positionnement, les profondeurs, etc.

  • Après le soubassement : pour vérifier le vide sanitaire, les évacuations, la dalle, les rupteurs thermiques.

  • Pendant l’élévation des murs : pour contrôler les alignements, niveaux, linteaux, trames et liaisons structurelles.

  • Avant la pose de la charpente : pour inspecter les ancrages, fixations, traitements, et conformité aux plans.

  • Avant couverture complète : pour repérer les oublis d’étanchéité ou d’isolation, et éviter des infiltrations futures.

L’expert effectue des contrôles visuels, des vérifications dimensionnelles, et utilise au besoin des outils comme le laser, l’humidimètre ou la caméra thermique.

Et bien sûr… à la réception

L’expert peut également intervenir à la réception du gros œuvre (ou de l’ensemble du chantier), pour :

  • Émettre des réserves techniques,

  • Documenter les non-conformités structurelles,

  • Et vous accompagner dans la gestion de la consignation si besoin (CCMI).

Mais attention : à ce stade, certains défauts peuvent déjà être masqués ou irréversibles. C’est pourquoi plus l’expert intervient tôt, plus il est utile et efficace.

Comment se déroule une expertise de gros œuvre sur chantier ?

Faire appel à un expert en construction pour contrôler le gros œuvre ne signifie pas simplement qu’il « jette un œil » au chantier. Il s’agit d’une intervention structurée et rigoureuse, menée selon une méthodologie professionnelle, avec des outils spécifiques et une parfaite maîtrise des normes du bâtiment.

1. Prise de contact et cadrage de la mission

Tout commence par un échange entre le maître d’ouvrage et l’expert, pour :

  • Définir les besoins (visite ponctuelle ou suivi régulier),

  • Identifier la ou les étapes du gros œuvre à contrôler,

  • Obtenir un devis clair et une date d’intervention rapide (souvent en moins de 48h).

L’expert peut également demander des documents techniques à analyser en amont : plans, étude de sol, notice descriptive, photos du chantier, etc.

2. Visite technique sur site

Le jour J, l’expert se rend sur le chantier et procède à :

  • Une inspection visuelle complète de la zone concernée,

  • Des vérifications dimensionnelles (niveaux, aplomb, épaisseurs, alignements),

  • Le contrôle des éléments cachés ou semi-cachés (ferraillage avant coulage, rupteurs thermiques…),

  • L’utilisation d’appareils de mesure : niveau laser, fissuromètre, humidimètre, etc.

En amont de la visite, nous prenons contact avec le conducteur de travaux ou le référent chantier, afin d’organiser l’intervention dans de bonnes conditions. Cette coordination nous permet de :

  • Accéder aux zones clés à contrôler,

  • Respecter le phasage du chantier,

  • Échanger sur les points sensibles techniques,

  • Et garantir une intervention constructive, fluide et efficace.

L’expert agit en tiers technique indépendant, sans conflit d’intérêt, et ne se substitue pas aux entreprises en charge des travaux.

3. Rédaction d’un rapport clair et opposable

À l’issue de la visite, l’expert rédige un rapport d’expertise technique, qui inclut :

  • Une synthèse des points contrôlés,

  • Une description des non-conformités éventuelles,

  • Des photos légendées et commentées,

  • Des préconisations concrètes : reprise, vérification complémentaire, surveillance…

Ce rapport est documenté, structuré et exploitable en cas de litige ou de demande de reprise auprès du constructeur.

4. Suivi et accompagnement

Si vous le souhaitez, l’expert peut :

  • Assurer un suivi jusqu’à la levée des non-conformités,

  • Vous aider à rédiger une mise en demeure technique,

  • Intervenir en cas d’expertise contradictoire avec l’entreprise,

  • Ou appuyer un dossier juridique (consignation, litige, malfaçon…).

💡 L’objectif n’est pas de bloquer le chantier, mais de garantir que la structure est sûre, conforme et durable.

Quels sont les désordres et malfaçons les plus fréquents dans le gros œuvre ?

Le gros œuvre est la colonne vertébrale du bâtiment. Et comme toute structure porteuse, la moindre malfaçon peut avoir des conséquences graves, visibles immédiatement… ou parfois des années plus tard. Identifier les défauts à ce stade est primordial pour préserver la qualité, la solidité et la valeur de l’ouvrage.

Voici les désordres les plus fréquemment constatés par les experts en construction.

1. Fondations mal adaptées ou mal exécutées

  • Profondeur insuffisante (hors-gel non respecté),

  • Ferraillage non conforme ou incomplet,

  • Béton mal dosé, mal vibré ou coulé trop rapidement,

  • Non-respect de l’étude de sol G2.

⚠️ Risques associés : fissures structurelles, tassements différentiels, affaissement partiel du bâtiment, fragilité à long terme.

2. Soubassement défaillant

  • Vide sanitaire non ventilé,

  • Absence de film polyane ou de rupteurs thermiques,

  • Remblai trop humide ou non compacté.

⚠️ Risques associés : remontées d’humidité, stagnations d’eau, prolifération de moisissures, déformation du dallage.

3. Mauvaise exécution de la dalle

  • Pente inversée,

  • Dalle non plane,

  • Joints de dilatation absents ou mal placés,

  • Béton fissuré dès séchage.

⚠️ Risques associés : fissures au sol, mauvais écoulement, affaissements localisés.

4. Élévation des murs non conforme

  • Murs hors aplomb,

  • Linteaux mal positionnés ou sous-dimensionnés,

  • Absence ou oubli d’armatures verticales ou horizontales,

  • Non-respect des plans de structure.

⚠️ Risques associés : fissures verticales ou en escalier, instabilité globale, défaut d’isolation.

5. Charpente mal posée

  • Mauvais ancrage sur la maçonnerie,

  • Contreventements manquants ou mal fixés,

  • Pièces en bois fendues ou mal ajustées.

⚠️ Risques associés : déformation du toit, infiltrations par la couverture, voire effondrement partiel en cas de tempête ou surcharge.

6. Défauts d’étanchéité de la toiture

  • Tuiles mal posées ou non fixées,

  • Rives, faîtage ou solins défectueux,

  • Absence de pare-pluie ou écran sous toiture.

⚠️ Risques associés : infiltrations invisibles, humidité dans les combles, moisissures, dégradation des isolants.

💡 Ces désordres sont souvent invisibles une fois le second œuvre lancé. D’où l’intérêt de les détecter à temps, pendant les phases de gros œuvre.

Pourquoi faire appel à un expert de Check my House ?

Faire construire sa maison est souvent le projet d’une vie. Mais entre les contraintes techniques, les délais à respecter, les imprévus de chantier et les nombreuses décisions à prendre, il est facile de passer à côté de malfaçons invisibles… jusqu’au jour où il est trop tard.

C’est là qu’intervient Check my House, votre tiers de confiance technique sur le chantier.

Une expertise 100 % indépendante

Nos experts n’ont aucun lien avec le constructeur, le maître d’œuvre ou les entreprises du chantier. Leur mission est claire : défendre vos intérêts en toute objectivité, en s’appuyant sur les normes techniques en vigueur (DTU, Eurocodes, RE2020…).

Vous bénéficiez ainsi d’un regard neutre, qualifié et sans conflit d’intérêt sur l’état réel de l’ouvrage.

Des interventions ciblées sur les points sensibles

Nos experts interviennent aux moments clés du gros œuvre :

  • Avant le coulage des fondations,

  • Après le soubassement et la dalle,

  • Pendant l’élévation des murs,

  • Avant la pose de la charpente et de la toiture.

À chaque étape, nous prévoyons un contact préalable avec le conducteur de travaux, afin de coordonner la visite sans bloquer le chantier, et dans une optique constructive.

Un rapport structuré, clair et opposable

Chaque intervention donne lieu à un rapport complet, qui comprend :

  • Les éléments contrôlés,

  • Les non-conformités identifiées (avec photos),

  • Les écarts par rapport aux normes ou au contrat,

  • Des préconisations claires et hiérarchisées.

Ce rapport est un véritable outil de dialogue avec les entreprises, ou une preuve technique en cas de litige.

Une assistance humaine et réactive

Nos experts sont disponibles avant, pendant et après la visite pour répondre à vos questions, vous conseiller et vous accompagner :

  • Sur la priorisation des anomalies,

  • Pour rédiger une mise en demeure technique,

  • Ou pour consigner une partie du paiement si nécessaire.

En résumé : Check my House vous permet de reprendre le contrôle sur votre chantier, avec l’aide d’un expert engagé, expérimenté et à vos côtés jusqu’à la livraison finale.

FAQ – L’expertise du gros œuvre en 10 questions

1. Qu’est-ce que le gros œuvre dans le bâtiment ?

Le gros œuvre regroupe tous les travaux liés à la structure du bâtiment : fondations, murs porteurs, planchers, charpente, toiture, etc. Il assure la stabilité, la solidité et la durabilité de la construction.

2. Quelles sont les étapes du gros œuvre à surveiller ?

Les principales phases à surveiller sont :

  • Terrassement,

  • Fondations,

  • Soubassement et dallage,

  • Élévation des murs,

  • Planchers,

  • Charpente et couverture.

3. Pourquoi faire expertiser le gros œuvre ?

Parce que c’est pendant le gros œuvre que se jouent les bases de la construction. Une malfaçon à ce stade peut entraîner des fissures, affaissements ou infiltrations, et coûter très cher à réparer par la suite. L’expert permet de détecter les défauts tôt.

4. Qui peut faire appel à un expert gros œuvre ?

Tout maître d’ouvrage, que ce soit dans le cadre d’un CCMI ou d’un marché privé, peut solliciter un expert indépendant pour contrôler l’avancement, la conformité ou les malfaçons sur son chantier.

5. À quel moment faire intervenir un expert ?

L’expert peut intervenir :

  • Avant les fondations,

  • Pendant l’élévation des murs,

  • Avant la charpente ou la toiture,

  • Ou à la réception de l’ouvrage.
    Plus il intervient tôt, plus les défauts sont faciles à corriger.

6. Qu’est-ce qu’une étude de sol G1 ou G2 AVP ?

  • G1 : étude préalable, obligatoire dans les zones à risque pour vendre un terrain à bâtir.

  • G2 AVP : étude d’avant-projet, essentielle pour adapter les fondations.
    Sans ces études, les fondations peuvent être surdimensionnées ou inadaptées.

7. Que contient une expertise de gros œuvre ?

L’expertise comprend :

  • Une visite de chantier,

  • Des mesures et contrôles techniques,

  • Un rapport illustré et détaillé avec recommandations.
    Ce rapport peut être utilisé pour demander des reprises, ou en cas de contentieux.

8. Est-ce que l’expert se met en lien avec le constructeur ?

Oui. Chez Check my House, nous contactons le conducteur de travaux en amont pour organiser l’intervention, accéder aux zones techniques et garantir un dialogue constructif.

9. Une expertise bloque-t-elle le chantier ?

Non. L’expert n’intervient pas pour bloquer ou ralentir les travaux, mais pour vérifier leur conformité. Il agit en tiers technique, sans interférer avec les entreprises, mais peut formuler des observations utiles à corriger rapidement.

10. Combien coûte une expertise de gros œuvre ?

Le tarif dépend de la surface, du type de mission et du nombre de visites. En moyenne :

  • Visite ponctuelle : 650 à 1200 € TTC,

  • Suivi complet du gros œuvre : entre 2500 et 5000 € TTC.
    Un bon contrôle peut éviter des réparations bien plus coûteuses.

Conclusion

Le gros œuvre constitue la base de toute construction. C’est à cette étape que se jouent la solidité, la stabilité et la durabilité de votre future maison. Et pourtant, trop de maîtres d’ouvrage découvrent les défauts bien trop tard, une fois les finitions posées… et les désordres installés.

Faire appel à un expert en construction pendant les phases de gros œuvre, c’est faire le choix de la maîtrise, de la prévention et de la sécurité technique. C’est aussi vous donner les moyens de dialoguer à armes égales avec les professionnels du chantier, et de défendre vos intérêts en toute légitimité.

Chez Check my House, nous mettons notre expertise à votre service pour :

  • Contrôler les étapes clés du chantier,

  • Détecter les malfaçons,

  • Rédiger des rapports clairs et exploitables,

  • Vous accompagner dans vos échanges avec le constructeur,

  • Et vous assurer que votre maison repose sur des bases réellement solides.

Nos experts sont indépendants, réactifs et engagés à vos côtés, partout en France

Que vous soyez en CCMI ou en marché privé, n’attendez pas que les problèmes apparaissent pour agir : contactez-nous en amont, et avancez avec confiance dans votre projet.

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